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C'était une journée comme toute les autres, le champs du stylo qui grattait sur le papier était la seule douce mélodie qui se laissait entendre dans ce bureau. Un homme, assis sur sa chaise était l'auteur de cette mélodie, chantant de doux soupirs et seul bémol avait une mine qui en aurait fait pâlir un vampire. Ce jeune homme avait les cheveux longs et un visages aux traits bien légers, ses yeux étaient cernés et son corps semblait dénué d'énergie, pourtant tout cela n'allait pas aller de plus belle avec les actions qui se déroulèrent ensuite.
Un oiseau messager arrivait, c'était le genre de bête apprivoisée que l'on utilisait afin de s'envoyer des messages à travers le monde, ce n'était pas très discret car ces oiseaux étaient souvent très élégants et très domptés, il n'avait pas cet air sauvage qu'avaient les oiseaux libres. En tout cas ce dernier portait à la patte une lourde missive, une quête comme l'aurait si bien dit un aventurier. L'Avisé était responsable de l'Armée et donc bien souvent appelé à devoir régir ce genre d'événements, aujourd'hui n'étant pas différent des autres ce dernier recopia rapidement, en moins d'une heure la missive deux à trois fois et la donnait ces trois exemplaires à des scribes en leur disant d'ameuter quelques aventuriers et soldats et de leur offrir cette mission. Il était ajouté en dessous que si le papier contenait des informations qui seraient utiles à Nagiri la récompense serait de 300 beryls à celui qui l'apporterait au lieu de 250.
Le jeune Avisé s'en alla rapidement voir un de ses Protecteurs, un très haut grade dans l'Ordre de Nagiri, et ce dernier lui demanda de lui trouver un guerrier assez idiot pour ne pas poser de question et exécuter mes ordres. Bizarrement ce dernier me donna un Nagirien que je ne connaissais pas, le Protecteur semblait lui non plus ne pas être sûr de son choix, mais après tout si ce dernier avait fait une erreur il n'en perdrait que son grade, ce n'était pas comme si c'était un choix important.
Cet homme était Gabriel Kosui, un soldat de l'armée Nagirienne de 1er Ordre. Il avait une longue chevelure et aucune barbe apparente. Il semblait sage mais d'après la demande du jeune Avisé ce dernier devait sûrement être un idiot, mais il fallait faire attention car même si les soldats dans la généralité respectaient et adulaient l'Avisé pour son contact régulier avec les soldats de bas rang celui-ci semblait différent dans un sens plus ou moins positif. En tout cas Jin faisait confiance en ses subordonnés et donc l'accepta dans sa garde.
L'Avisé tendis le papier à l'homme qui l'accompagnait et lui proposa de lire cette missive afin de comprendre ce que nous allions faire tandis qu'il lui résumait rapidement la situation réelle. Ce dernier disait : MATSUI Jin ▬ Nous allons nous rendre dans le royaume d'Imerion où nous trouverons le parchemin de ce vieil homme, selon l'importance que j'accorde à ce parchemin nous le rendrons ou non à son propriétaire. Je ne suis là que pour gérer l'aspect politique afin qu'on ne croit pas à une invasion Nagirienne, ne sait-on jamais, l'aspect social brièvement je parlerais et je déciderais de la finalité de cette mission. Toi tu ne feras que me protéger en cas d'attaque et intimider les adversaires, compris ?!
L'homme continuait de marcher à toute allure, vu la distance qui séparait Nagiri d'Imerion sûrement n'était-il pas le seul à se rendre sur le chemin de cette quête. Le bateau avait été appelé et les deux hommes se dirigeaient vers ce dernier. Si Kosui-kun n'avait rien à ajouter c'était un voyage direct pour Imerion.
Il marchait vite. Bien trop vite pour moi. Heureusement, ceux qui m’observaient avaient remarqué ma faiblesse physique, et ils m’avaient accordé un bâton pour arme, ce qui me permettait également d’avoir un troisième appui afin de soulager mes pieds. Mais n’empêche qu’il marchait vite, trop vite. L’écart se creusait, mais je faisais de mon mieux pour le suivre, car il semblerait que c’était ce qu’on attendait de moi.
Il m’avait même tendu un bout de papier, mais je n’en comprenais pas le sens. Déjà que j’avais du mal avec le langage, alors l’écrit… De ce que j’avais compris, le papier servait à se laver quand on faisait nos besoins… Mais… Pourquoi m’en avait-il passé ? M’ordonnait-il d’aller faire caca ? Ce serait chiant… D’autant plus que j’en n’avais pas besoin moi.
Cependant, quand il prit la parole, je ne décelais pas le mot caca au sein de toutes ses phrases. Peut-être avais-je mal compris ? De toute façon, son papier était déjà usagé, il était tout noir… Alors, que disait-il ? Imérion… homme… parchemin… Hein ? On devait aller là-bas pour donner du papier à quelqu’un ? Mais il ne pouvait pas prendre autre chose pour se nettoyer ?
Hé mais attends ! Marche pas si vite ! C’est fatiguant, épuisant, harassant… Et douloureux. Je commençais déjà à sentir mes jambes, elles commençaient à trembloter. Mais heureusement, il s’était arrêté sur une structure étrange. Je me stoppais alors assis, m’asseyant sur place en gardant bien le bâton près de moi au cas où il fallait se relever.
Cet homme, je ne l’aimais pas. Il voulait m’obliger à faire mes besoins quand j’en n’avais pas besoin, il me faisait marcher bien plus vite que nécessaire, et je ne comprenais pas pourquoi on devait faire sa quête. Si pour lui, tout cela était si simple, pourquoi ne pouvait-il pas simplement me porter ? Manquerait plus qu’il dise que je sois trop lent…
Le jeune homme s'était installé à bord du navire, son partenaire n'avait pas dit un mot depuis le début, savait-il à peine parler, l'homme avait demandé pour un idiot pas pour un muet. En tout cas ce dernier était bien un idiot, son visage totalement ébahi avait confirmer la chose, il n'avait pas l'air doué d'une très grande intelligence, mais ce n'était pas un problème, il ne fallait à l'Avisé qu'un guerrier, un soldat pour le défendre et assouvir ses ordres, en serait-il au moins capable, c'était une autre question, mais après tout si le protecteur l'avait recommandé il devait sûrement être idiot mais compétent, pourtant le doute que ce dernier avait eut rôdait dans la tête de notre chers commandant de l'Ordre.
Alors que ce dernier avait prit la mère aucune conversation n'eut lieu entre les deux personnages pendant le voyage, quelques regard évidemment mais Matsui-sama fonça s'enfermer dans les quartiers du navire aussitôt ce dernier commença à naviguer. Jin observait la géographie du royaume d'Imerion, c'était un pays bien intéressant malgré qu'il était assez vaste et que ce que nous recherchions était un simple parchemin, ce serait donc une quête assez rude, pourtant le chef de l'Ordre Nagiri se savait capable d'accomplir ce genre de tâche après tout c'était son genre de rendre l'impossible possible, d'après vous comment un bâtard comme lui aurait-il pu arriver à ce grade sinon ?!
Finalement le bateau accosta après plus de deux jours de voyages, les repas furent simples et notre protagoniste ne fit qu'étudier pendant tout le voyage, après tout c'était son rôle de réfléchir, l'autre pouvait bien regarder le paysage si l'envie lui venait.
Arrivant sur les terres Imeriennes, non loin de la ville lumière automatiquement MATSUI Jin s'en alla à l'écurie où il acheta deux montures, un cheval blanc et un cheval noir, il donnait le cheval blanc à son partenaire, ce dernier allait mieux avec ses cheveux et lui annonça :
MATSUI Jin ▬
Nous nous dirigeons vers la ville lumière, c'est un paysage très agréable et les routes que nous emprunterons seront très bien gardée, ce sont celles utilisées par les commerçants pour transporter la marchandise, il y a donc des patrouilles tout les kilomètre quasiment. Bref, allons-y.
L'homme monta sur son cheval grâce à l'aide de l'écuyer qui alla aider son ami aussi, une claque sur les fesses du cheval et hop c'était parti pour l'aventure, direction la ville lumière où nous chercherons le parchemin qui était demandé, arrivera-t-il une péripétie à nos deux protagonistes ?
Alors qu’il s’était réfugié dans ses quartiers, je n’avais pas bougé. L’immobilité me sied bien. Ainsi, mes jambes ne me faisaient pas souffrir. Mais je ne profitais pas non plus de la croisière. Trop de soleil, trop de remous. J’avais fermé les yeux. Là au moins j’avais un semblant de mon monde, de ma caverne aux ombres.
Mais quand le navire s’arrêta, on me sortit de ma torpeur. Il me fallait suivre de nouveau l’autre homme… Ce dernier chercha deux grandes bêtes. Plus grande que moi en tout cas. Avec de gros yeux, une grande bouche, et des membres puissants. Ils laissaient des traces plus prononcées que les miennes dans le sol. Quelle force ! On m’incita à m’approcher du blanc… Mais… Ils ne sont pas dangereux ?
Pour m’en assurer, je touchais la bête du bout de mon bâton. Ce dernier tourna la tête dans ma direction et me fixa avec ses grands yeux. Non ! Il veut me manger ! Il va m’écraser ! Voulant fuir, je me pris les pieds dans une branche et tombai en arrière. L’Avisé avait été mal avisé de choisir ce soldat-ci…
L’homme voulut même faire de l’humour. Paysage agréable et ville lumière. Lumière. La lumière était désagréable, inconfortable, agaçante. Il me fixa, attendant que je daigne l’imiter, montant sur ma monture. Je secouais frénétiquement et négativement ma tête.
« Il… manger… moi… »
Cela prit bien une bonne dizaine de minutes jusqu’à ce que l’écuyer parvienne à m’installer sur le destrier. Cependant, alors que l'autre tenait tranquillement les rennes de sa bête, moi j’avais les mains en l’air, tenant fermement mon bâton au-dessus de la tête de l’animal. S’il faisait mine de vouloir me manger, je l’assomme ! Heureusement, le cheval blanc suivait correctement le noir. Du moins pour le moment.
Et alors que nous avancions, nous vîmes une charrette à l’arrêt sur le coin de la route. Un homme était penché sur l’une des roues. Sans doute brisée ? Une couverture dissimulait ses marchandises. Allions-nous simplement continuer notre route en l’ignorant ? L’aider ? Ou bien faire un détour ?
Alors que les pas des chevaux se multipliaient sur la route, que le paysage défilait sous nos yeux ébahis notre protagoniste observait ce qu'il n'avait jamais vu, un pays bien différent du sien dans lequel son esprit semblait être touché par la lumière dont parlait tant la coutume Imérienne. Nan ce n'était qu'une blague, comme un esprit aussi sombre que celui d'un homme prêt à attendre la propre mort de son père afin d'obtenir sa fortune pouvait-il être touché par un seul faisceau de lumière. La seul luminosité qui éclaircissait cet homme était la pauvre lumière du jour.
Sur le chemin une charrette était renversée, un marchand ayant cassé sa roue se trouvait dans une posture bien délicate, bien plus délicate que le soldat que je possédais qui n'était pas capable de monter un cheval,... Ce protecteur serait sûrement rétrogradé au retour de cette quête. Descendant de son cheval par pur altruisme sans aucune arrière pensée l'Avisé descendit de son cheval et alla interroger le pauvre marchand. Après tout l'altruisme n'était pas part du vocabulaire d'un Avisé, du moins de celui-ci, c'était plus le fait qu'un flot de marchandise venant sûrement de la ville lumière se trouvait dans cette carriole sûrement serait-il bon de poser quelques questions.
MATSUI Jin ▬ Savez-vous quelque chose à propos d'un parchemin de lumière mon très chers, je vois que vous êtes dans un état fort déplorable et nous sommes à la recherche de ce pauvre parchemin, je suis chargé de le rapporter. En avez-vous déjà entendu parler ?
Commerçant ▬ Non monseigneur, je ne vois pas de quoi vous voulez parler, je ne suis pas marchand de marchandises si précieuses.
MATSUI Jin ▬ Bien sûr répondait-il, un sourire démoniaque se dessinant sur le visage.
Utilisant de sa magie d'illusion l'Homme affligeait au commerçant une illusion bien effrayante, ce dernier se retrouvait là face à un monstre, le temps s'était transformé en crépuscule écarlate et de la bave fluorescente coulait de la bouche de épouvantard qui se trouvait en face du marchand. Serait-il touché par la magie d'un Nagiri ? Répondrait-il cette fois-ci à la question qui avait été reposée sous cette nouvelle forme ? En tout cas des réponses seraient ici obtenues, bien que les chances ne soient que bien trop minimes.
J’ignorais tout de ce qu’ils disaient. L’homme était descendu de son cheval. Etait-ce bien Avisé de sa part ? Ils communiquaient. Je compris le refus de l’inconnu, mais pas la question du connu, ce qui n’était donc pas très utile… Quoique, j’avais capté le mot parchemin. Celui que nous devions chercher, ou bien voulait-il faire une petite pause au coin de la route ?
Le visage de l’inconnu se mit à se déformer subitement. Pourtant, il n’y avait aucune raison pour cela. A moins que lui aussi n’ait peur des chevaux ? Ah, je le comprends. Effrayantes ces bestioles. Et en plus elles veulent nous manger ! Tiens, pour la peine, y avait pas de raison que l’Avisé soit le seul à se mettre à l’abri d’eux ! Me tournant sur le côté, j’entrepris une descente simple, passant une jambe par-dessus l’animal et me laissant glisser sur le côté. J’atterrissais sur mes pieds tel un prince qui aurait réussi son lancée de dé.
Mais au même moment, l’inconnu se mit à crier :
« A moi ! »
Et il glissa sa main sous le drap de sa charrette, et il en sortit une lame bien affutée. Quatre larbins sortirent de derrière les arbres. Trois hommes dont un bien baraqué, grand et un autre plutôt maigre. Le dernier était une dernière, tous armés. Qui a dit que c’était un marchand ? A priori, sans doute n’auraient-ils pas tenté leur chance face à un homme aussi Avisé que l’était mon compagnon, sauf que pour éviter de se faire dévorer par un monstre, les décisions changeaient forcément.
Mais moi, je ne voyais aucun problème. Je ne connaissais pas les codes sociaux, donc que le fait de porter une arme en de pareilles circonstances signifie qu’ils nous veulent du mal, aucune idée. J’avançais simplement rejoindre l’homme connu afin de pouvoir peut-être mieux suivre leur conversation sur les parchemins et les besoins fécaux, tandis que l'inconnu frappa le monstre de sa lame...
L'homme était alors en train d'intimider ce pauvre marchant tandis que ce dernier ne pris pas peur de la manière attendu, après tout normalement on répondait à un démon inconnu. Mais après tout tout cela n'était pas très important, jusqu'à ce que ce dernier ne cria un appel à ses compagnons qui sortirent de leur cachette et dégainèrent. L'adrénaline commençant à bouillir en notre protagoniste ce dernier retourna à son cheval.
Regardant derrière lui ce dernier se rappelait maintenant avoir oublier quelque chose avant de fuir. C'était son partenaire, un soldat de basse qualité certes, mais malgré son habilité et son intelligence aussi imposante qu'un petit pois ce dernier serait utile un moment ou l'autre. Finalement il décida donc de ne pas monter sur son cheval, les adversaires avançaient en marchant et en riant l'épée à la main, il restait donc assez de temps à notre protagoniste pour faire ce qu'il avait prévu mais ce serait chaud.
Passant près du marchand affolé le monstre dans l'illusion lui hurla dessus alors que dans la réalité tout cela ressemblait plus à un simple "bouh". Arrivant près de son compagnon Matsui-kun le poussa tout en lui soulevant le popotin de sa force aussi faillible que la parole d'un politicien. Il réussit finalement à le mettre plus ou moins bien sur son cheval dans une position où il ne tomberait pas par les remous mais où il serait probablement pas du tout à son aise, mettant une grosse claque au cul du cheval ce dernier parti au triple galop tandis que notre protagoniste remontait lui-même sur son cheval avant de s'en aller.
Tout ceci s'était fait rapidement mais c'était moins une, l'Avisé avait même été éraflé par la lame tranchante d'une épée qui avait touchée son jarret en partant. Il n'y avait rien de grave, c'était juste un peu d'hémoglobine qui s'évadait mais la blessure était très superficielle. Continuant jusqu'à un endroit sûr où le cheval du soldat se serait calmé Matsui rattrapa ce dernier et lui cria :
MATSUI Jin ▬ Tu as du culot d'être dans l'armée tout de même, pas capable de monter à cheval ni de me répondre, j'en toucherais deux mots à ton supérieur car ce genre d'attitude laxiste n'est pas digne de l'armée de Nagiri et encore moins d'accompagner son Avisé dans une mission importante !
Si ce dernier ne répondit pas les deux personnages continuèrent leur route jusqu'à la ville lumière où ils devaient se rendre afin de commencer l'enquête autour de ce parchemin de lumière. Après tout il y avait déjà eu bien assez de péripéties comme ça pour ce petit voyage !
Vous arrivez à la Ville Lumière. Si les choses auraient pu se corser durant les temps habituels, la quête liée au parchemin du Mur de lumière faisait trop de bruit pour empêcher les gardes de laisser tous les intéressés entrer.
Vous entrez donc sans mal dans la cité Imerienne. Mais comme vous pouviez le pressentir, vous êtes loin d'être les seuls intéressés par la tâche. Saurez-vous êtes plus rapides que les autres ? Cela passe par une autre question : par où ou par quoi commencer ?
J’étais parvenu à descendre du cheval, je l’avais rejoint pour l’aider, et il me remit à ma place, en moins bien qu’avant ? Et le cheval s’enfuya avec moi alors qu’il restait encore derrière. Il s’en fichait ? Au lieu de me courir après, il se dirigeait vers son cheval à lui. Mais ne voyait-il pas que le mien prenait de la distance pour mieux me dévorer ensuite ? Il faut qu’il revienne me sauver !
Au bout d’un certain temps, l’animal ralentit. Le moment tant redouté était proche… Que pouvais-je bien faire dans cette position ? Je ne pouvais le frapper de mon bâton. J’étais totalement à sa merci ! Ah, mais mon sauveur arrivait à ma suite ! Enfin ! Il parla plus fort qu’auparavant. Il intimida la bête. Le cheval ne semblait plus vouloir me manger. Bien fait !
Quand l’Avisé enquêtera sur la présence de Gabriel dans l’armée, peut-être aura-t-il des explications. Mais aura-t-il toutes les raisons, ou juste une partie de l’histoire ? L’un des Sages et l’Archiviste savaient tout. Les autres, uniquement pour l’expérience.
Nous parvînmes enfin à la cité Imerienne. Il y avait beaucoup trop de monde, alors je me contentais de regarder celui que je connaissais, remarquant alors un léger filet rouge au niveau de son mollet. Qu’était-ce ? Je n’avais jamais vu ça… Du bout de mon bâton, je l’effleurais, récoltant quelques gouttes que j’amenais devant mon visage. Ca ressemblait à de l’eau… Ca se buvait aussi ? Je testais donc, mais le goût était différent, bien moins rafraichissant, et je recrachais le tout par terre, aux pieds de l’Avisé…
Beaucoup de voyageurs se dirigeaient vers la première auberge du coin. Sans doute pour se restaurer du voyage et prendre les dernières nouvelles de la cité. Il y avait également une caserne en pleine activité à cause du nombre élevé d’arrivants. Moi, j’étais content de ne plus être sur le cheval, car je ne risquais plus de me faire manger. Mais je n’aimais pas marcher non plus, c’était fatiguant. Je me mis alors en face de l’autre homme, lui demandant en me pointant du doigt :
« Porter. »
Il n’y avait jamais de questions dans mes propos, tout simplement parce que j’ignorais encore les codes du langage et des différents tons à employer selon la situation.
Alors que nous arrivions tout deux à la ville tout de suite quelques questions frappaient l'esprit de notre protagoniste, après tout c'était tout à fait normal, que devrait-il faire actuellement afin de retrouver ce qu'il cherchait tant c'est à dire ce parchemin de lumière. Un vieil homme le recherchait certes mais ça n'indiquait pas où ce dernier se trouvait. N'ayant que trop peu d'idée l'homme se pencha directement en approchant quelques passants, et des soldats pour la plupart, ce dernier leur demandait des informations sur les différents marchés du coin. Aux passants ce dernier leur posait des questions plus illégales et indiscrètes comme à propos d'un éventuel marché noir.
Après avoir obtenu les réponses qu'il attendait ce dernier se dirigea ensuite à toute allure vers un hôtel où il pourrait crécher durant une nuit ou plusieurs, après tout ces derniers se retrouvaient dans une ville à l'assaut d'une quête, tout ceci ne serait donc pas gratuit. Mais après tout à quoi bon être un bon Avisé si il ne pouvait pas offrir à son soldat et son escorte une bon petit bivouac où se reposer et peut-être trouver le sommeil afin d'avoir plus d'énergie, car ce dernier en aurait besoin après tout il était déjà en train de demander de se faire porter.
L'Avisé était trop sec et loin d'être musclé, ces bêtises lui coûteraient sûrement un tour de rein, pourtant ce dernier afin de ne pas se ralentir passa le bras de son soldat autour de sa nuque et le relâcha d'un peu de son poids, il n'y avait rien de très avisé là-dedans mais pourtant s'il voulait conserver son soldat et crécher quelque part cette nuit il n'était pas question de le laisser ici.
MATSUI Jin ▬ Yare yare yare ! Je vais vraiment avoir à sévir un peu avec vous là, si vous n'êtes même plus capable de vous maintenir debout maintenant !
Arrivant à l'hôtel ces derniers franchirent le palier et notre protagoniste s'effondra sous le poids de son partenaire et la fatigue accumulée. Après tout s'il y avait quelqu'un de faible physiquement c'était bel et bien lui ! Prenant une chambre à deux lits jumeaux le jeune homme monta et commença à travailler quelques minutes à peine sur la paperasse avant de s'écrouler sur le bureau, la fatigue,....
par Snow S. Thunderland Sam 16 Mai - 17:50
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